priser [1]
vt (pri-zé)
- 1Mettre le prix à une chose qui doit être vendue, en faire l'estimation.
Fig. Il prise trop sa marchandise, se dit d'un homme qui fait trop valoir ce qu'il a ou ce qu'il est.
- 2Estimer, apprécier.
Ce que prise un bon père est prisé de son fils ; Ils ont mêmes amis et mêmes ennemis
. [Rotrou, Antigone]Je prise auprès des tiens si peu mes intérêts Que....
[Corneille, Suiv. II, 12]Les parents de la belle Surent priser son mérite et son zèle [de l'amant]
. [La Fontaine, Rem.]On ne peut assez priser un tel avantage
. [Pascal, Les provinciales] - 3Louer.
Tandis que mon faquin qui se voyait priser
. [Boileau, Satires]Et je gagerais bien que, chez le commandeur, Villandri priserait sa séve et sa verdeur [d'un vin]
. [Boileau, ib.] - 4Se priser, vpron S'estimer.
Nous ne nous prisons pas, tout petits que nous sommes, D'un grain moins que les éléphants
. [La Fontaine, Fables]Peut-être que César ne se prisait pas moins de ses commentaires que de ses victoires
. [Diderot, Sur Térence.]
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